Appartenir à une famille de familles : Introduction Livret 2. itea. PF1

« Il nous faudra, pour nous démarquer en tant que chrétiens du 20ème siècle, réserver du temps pour notre croissance et notre développement personnels. Nous ne pouvons les négliger si nous voulons que notre vie porte du fruit. Et nous aurons besoin d’une stratégie qui nous serve de guide pour notre parcours de vie. Nous devons commencer sans tarder !

En effet, c’est dans le contexte d’une véritable communauté que le sentiment d’appartenance trouve son expression la plus puissante et la plus complète. Savoir que l’on appartient à une famille et que cette famille fait partie d’une famille plus large encore est fondamental pour jouir d’un véritable sentiment d’appartenance. Mais cela ne suffit pas : il faut en plus appartenir à une famille et à une communauté qui ont une véritable raison d’être.

Dieu a créé chacun de nous avec le sentiment intérieur que nous avons été placés ici-bas pour une raison ou un but. La vie n’est pas faite pour être gaspillée ! Mais c’est ce qui arriverait si nous nous laissions ballotter au gré des années, sans aucune raison d’être.

Dans les diverses cultures qui composent le monde occidental actuel, nous devons constater combien la vie familiale et communautaire si détériore à un rythme inquiétant. La notion même de famille subit une transformation notable . Chacun est encouragé à s’investir dans la poursuite de ses buts et aspirations, dans l’élaboration de son plan de carrière, dans le temps et l’énergie qu’il met à satisfaire tous ses besoins. Même si un nombre appréciable de voix et de mouvements culturels s’élèvent pour clamer un retour aux valeurs communautaires, la poursuite de nos buts personnels prend toujours le dessus. L’individualisme occidental triomphe et de plus en plus, les conséquences énormes s’en font sentir au niveau familial

Une autre réalité déplorable concerne l’Église, la communauté dont la vocation fixée par Dieu est d’être une lumière dans un monde sombre et perdu. Elle aussi devient la proie de l’individualisme occidental. Considérer l’Eglise comme une famille de familles ne semble désormais plus avoir de sens en observant le développement d’un modèle d’Église très organisé qui fonctionne selon les lois du marché. Nous avons adopté une mentalité de consommateurs. Cependant, l’intention de Dieu pour l’Église locale est justement qu’elle soit cette famille de familles avec de solides racines intergénérationnelles. L’Église doit être une puissante source d’inspiration pour éduquer les enfants, pour bâtir des mariages durables et forts et pour cultiver l’héritage fertile des générations qui la constituent afin qu’il s’affermisse de génération en génération.

Dans le présent livret, nous considérerons résolument l’Église locale comme une famille de familles. Le dessein de Dieu pour ses disciples est qu’ils fassent partie d’une famille de croyants, la famille de l’Église. »

Livret 2 : Appartenir à une famille des familles – VOLET 1 : La pièce maîtresse du plan de Christ, l’Eglise – Itea série 1

ÉPHESIENS 2.17 – 3.12

Dans ce passage, Paul mentionne qu’on lui a assigné une double tâche (3.8-10). Il a reçu la responsabilité de prêcher l’Évangile et «de mettre eu pleine lumière la façon dont Dieu mène ce plan à sa complète réalisation ».  Actes 9.
Dans Éphésiens 2.11-17, Paul mentionne que les Gentils n’avaient pas accès aux promesses de Dieu et que Dieu agissait à travers la nation d’Israël, c’est-à-dire les juifs. Maintenant, à cause de la mort et de la résurrection du Christ, le mur qui s’élevait entre Juifs et Gentils a été renversé. Désormais, ceux qui croient, Juifs et Gentils, font partie d’une seule famille nouvelle, la maisonnée de Dieu, l’Église. Ce plan nouveau était un mystère ! N’envisageait-il pas que Juifs et Gentils soient un dans une nouvelle communauté nommée l’Église ? (3.1-7). Le mot mystère fait référence a quelque chose qui était resté caché par le passé et qui maintenant a été révélé Paul avait un rôle de premier plan à jouer dans la divulgation au grand jour du mystère de Christ. Il révèle plusieurs aspects importants de ce plan. Son Église est le moyen par lequel la sagesse de Dieu est révélée. Même les forces angéliques et démoniaques pourront discerner la sagesse de Dieu à travers l’Église du Christ (3.10). Il n’y a donc aucun doute que l’Église soit au cœur du plan de Dieu pour l’univers ! Elle aura un rôle capital à jouer pour que Dieu puisse accomplir ses desseins.

… cette nouvelle communauté de croyants, composée de Juifs et de Gentils (2.18-22)…  est décrite comme une maisonnée et un édifice, plus particulièrement un temple. Elle est un temple vivant, une communauté de croyants. Toute la communauté s’érige sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont les écrits ont pris la forme des Évangiles et des lettres du Nouveau Testament.  Le Christ est la pierre angulaire de l’édifice, le point de départ de toute la construction L’Église se développe en une communauté vivante où réside l’Esprit de Dieu et son témoignage pour Jésus-Christ se fait sur toute l’étendue de la planète.
L’Église est au cœur même du dessein de Christ à travers l’histoire jusqu’à aujourd’hui. Celui-ci a un plan particulier en vue pour son Église. Une des responsabilités confiées à l’apôtre Paul consistait à révéler ce plan ans Églises. C’est au moyen de ce plan que la sagesse de Dieu se fait connaître à tous ceux qui y sont attentifs, y compris les puissances angéliques et maléfiques.

Lorsque nous voulons sonder la foi d’une personne, la meilleure approche est de lui demander ce qu’elle pense du Christ et de son Église ! Au cœur même du plan de Christ se trouve son Église – et donc ses Églises. Nous vivons à une époque où la notion de communauté et le sentiment d’appartenance sont minimisés au profit des aspirations et des buts personnels. 

La place centrale de l’Église dans le plan de Christ : 

Quelle importance l’Église revêt-elle dans la mission du Christ ?
Pourquoi est-il nécessaire que nous suivions aujourd’hui le plan du Christ pour l’Église tel que Paul nous l’a révélé ?
Pourquoi est-il indispensable que nous réservions à l’Église une place de choix dans nos projets de vie ? Comment pouvons-nous concrètement le faire ?

VOLET 5 : Quand le foyer devient un centre pour la mission – livret 3 Itea série 1

Actes 10.1-33
Encore une fois, Luc souligne l’importance que prend la famille de Corneille quand l’Évangile est introduit pour la première fois parmi les Gentils. La famille continue de jouer un rôle important dans la propagation de l’Évangile tout au long du livre des Actes et des lettres envoyées aux différentes Églises. Dans Actes 16, le geôlier de la ville de Philippes crut et toute sa famille crut avec lui. Dans Actes 18, Crispus crut au Seigneur ainsi que toute sa famille. Dans ses lettres, Paul mentionne sans cesse des maisonnées (14 fois) qui sont devenues la base de jeunes Églises nouvelles qui collaboraient avec lui au progrès de l’Évangile.
Dans Tite 2, les familles individuelles étaient appelées à rendre l’Évangile attrayant aux yeux des inconvertis. Et dans Tite 3, les œuvres bonnes, et même les activités saines étaient indispensables au progrès de l’Évangile. Éphésiens 6.1-4, qui constitue une partie d’un texte de la famille, représentait la cellule familiale comme le milieu privilégié pour amener la prochaine génération, c’est-à-dire les enfants, à la foi en Dieu.
Dieu a voulu que la cellule familiale serve de base dynamique pour la propagation de l’Évangile. Nos foyers sont appelés à devenir des unités indispensables de la famille de Dieu, jamais des entités isolées porteuses de l’Évangile mais coupées de la famille de Dieu, c’est-à-dire de l’Église locale. Dans ce contexte, elles apparaissent comme des bases essentielles pour la propagation continue de l’Évangile.

Combien de personnes ont un contact plus ou moins régulier avec votre famille ?
Comprenez-vous que votre vie familiale, votre maison devienne une source pour offrir la vie éternelle ? Cela pourrait-il changer votre façon de concevoir la mission, la maison ?

 

VOLET 4 : Défendre sa foi – livret 3 Itea série 1

1 Pierre 3.8-17
Dans le volet précédent, nous avons mis l’accent sur l’importance de saisir les occasions favorables avec ceux qui, dans notre entourage, ne font pas partie de la famille de Dieu. Une fois qu’ils commencent à nous interroger, nous sommes alors en mesure d’expliquer notre foi et, au besoin, de la défendre. Cette lettre nous exhorte à être prêts à défendre notre foi.
Ces Églises subissaient de nombreuses persécutions à cause de leur foi et devaient constamment donner raison de leurs croyances. En ce qui nous concerne, défendre notre foi ne se fait pas dans un contexte aussi hostile, du moins pas dans le sens où l’entendait Pierre, mais tous, nous expérimentons à un moment ou un autre une certaine résistance, voire même de l’hostilité dans notre désir de vivre par la foi, de nous consacrer aux bonnes œuvres, et de chercher à influencer les gens qui nous entourent pour qu’ils se montrent intéressés à notre foi.

«… si l’on vous demande de justifier votre espérance, soyez toujours prêts à la défendre…». cherche à défendre la validité du christianisme.

Peu importe la situation dans laquelle il se trouve, le chrétien doit constamment chercher à faire du bien aux autres. De plus, il nous faut être prêts à apporter des arguments cohérents et solides pour justifier notre foi, peu importe si ceux qui nous interrogent tiennent un discours hostile ou manifestent un intérêt sincère.

Deux éléments supplémentaires à considérer dans notre apprentissage :
• Premièrement, il y a beaucoup à apprendre, et nous devons être prêts à l’avance pour fournir des réponses solides, substantielles en rapport à notre foi.
• Deuxièmement, même si notre discours est gracieux, et notre vie remplie d’œuvres bonnes, une part de notre défense se fera immanquablement devant un public hostile.

La citation suivante provient d’un classique de Paul Little :
« De nos jours, le chrétien doit savoir non seulement en quoi il croit, mais aussi pourquoi il a ces convictions. Tout chrétien devrait être capable de défendre sa foi. Il s’agit là d’une responsabilité spirituelle qui nous est clairement exposée dans 1 Pierre 3.15 : Reconnaissez, dans votre cœur, le Seigneur – c’est-à-dire le Christ – comme le Saint; si l’on vous demande de justifier votre espérance, soyez toujours prêts à la défendre, avec humilité et respect. »

Quelles questions fondamentales vos amis non croyants vous ont-ils posées ?
Quels sont les moyens dont vous disposez pour être en mesure de défendre votre foi ?

VOLET 3 : Mettre à profit les occasions favorables – livret 3 Itea série 1

Colossiens 4.2-6

Il est indispensable que nous accomplissions notre mission dans le contexte d’une foi visible, vivante, modelée dans l’Église locale. Notre famille et notre Église doivent refléter la splendeur de l’Évangile et notre vie, être riche en œuvres bonnes.

Toutefois, le témoignage que nous offrons au monde ne se limite pas à un modèle de vie. Il faut y ajouter des paroles : Paul demande aux Colossiens de prier pour lui afin que les portes soient ouvertes et qu’il puisse annoncer le mystère du Christ.

Les directives spécifiques adressées aux membres de l’Église de Colosse sont très nettes. Deux aspects sont soulignés ici:
• une conduite sage
Voici ce que nous disent textuellement ces versets: « vivez vos vies quotidiennes, Conduisez-vous, avec sagesse dans vos relations avec ceux qui n’appartiennent pas à la famille de Dieu.» voyant dans chaque relation une occasion favorable. L’idée n’était pas de rechercher les occasions propices mais d’envisager les relations de chaque jour comme autant d’occasions de rendre témoignage.
• des paroles pleines de saveur
Il mentionne également leur langage. Leur parole, disait-il, devait être empreinte de grâce, un mot qui véhicule à la fois l’idée de bienveillance et de persuasion.

Notre façon d’interagir avec les non-chrétiens, les sujets que nous choisissons d’aborder ou de partager avec eux, devraient faire naître en eux une curiosité à l’égard de l’Évangile, et les inciter à poser des questions au regard de notre foi. Il nous faut vivre et parler de manière à éveiller leur soif de l’Évangile.

« En tant que chrétiens en ce début de XXIe siècle, nous empruntons souvent l’une ou l’autre des deux impasses suivantes. La première consiste à mémoriser une présentation de l’Évangile sous forme de recette toute faite et de chercher des occasions propices, allant jusqu’à les provoquer, pour partager l’Évangile avec des non-croyants. La seconde erreur consiste à mettre tellement d’emphase sur la relation que nous ne nous risquons jamais à faire part de l’Évangile à qui que ce soit. La pièce manquante semble être le besoin de développer notre capacité à nouer et à cultiver des relations qui inviteront les non-croyants à poser des questions à propos de notre foi. Réfléchissez à ce que voudrait dire développer une telle capacité. »

Comment envisageriez-vous vos relations avec les non-croyants si vous voyiez en chacun une opportunité à long terme ?