VOLET 3 : Mettre à profit les occasions favorables – livret 3 Itea série 1

Colossiens 4.2-6

Il est indispensable que nous accomplissions notre mission dans le contexte d’une foi visible, vivante, modelée dans l’Église locale. Notre famille et notre Église doivent refléter la splendeur de l’Évangile et notre vie, être riche en œuvres bonnes.

Toutefois, le témoignage que nous offrons au monde ne se limite pas à un modèle de vie. Il faut y ajouter des paroles : Paul demande aux Colossiens de prier pour lui afin que les portes soient ouvertes et qu’il puisse annoncer le mystère du Christ.

Les directives spécifiques adressées aux membres de l’Église de Colosse sont très nettes. Deux aspects sont soulignés ici:
• une conduite sage
Voici ce que nous disent textuellement ces versets: « vivez vos vies quotidiennes, Conduisez-vous, avec sagesse dans vos relations avec ceux qui n’appartiennent pas à la famille de Dieu.» voyant dans chaque relation une occasion favorable. L’idée n’était pas de rechercher les occasions propices mais d’envisager les relations de chaque jour comme autant d’occasions de rendre témoignage.
• des paroles pleines de saveur
Il mentionne également leur langage. Leur parole, disait-il, devait être empreinte de grâce, un mot qui véhicule à la fois l’idée de bienveillance et de persuasion.

Notre façon d’interagir avec les non-chrétiens, les sujets que nous choisissons d’aborder ou de partager avec eux, devraient faire naître en eux une curiosité à l’égard de l’Évangile, et les inciter à poser des questions au regard de notre foi. Il nous faut vivre et parler de manière à éveiller leur soif de l’Évangile.

« En tant que chrétiens en ce début de XXIe siècle, nous empruntons souvent l’une ou l’autre des deux impasses suivantes. La première consiste à mémoriser une présentation de l’Évangile sous forme de recette toute faite et de chercher des occasions propices, allant jusqu’à les provoquer, pour partager l’Évangile avec des non-croyants. La seconde erreur consiste à mettre tellement d’emphase sur la relation que nous ne nous risquons jamais à faire part de l’Évangile à qui que ce soit. La pièce manquante semble être le besoin de développer notre capacité à nouer et à cultiver des relations qui inviteront les non-croyants à poser des questions à propos de notre foi. Réfléchissez à ce que voudrait dire développer une telle capacité. »

Comment envisageriez-vous vos relations avec les non-croyants si vous voyiez en chacun une opportunité à long terme ?

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