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VOLET 2 : Prendre part à la mission Chez soi – livret 3 Itea série 1

Tite 2.1 – 3.14
La responsabilité qui nous incombe en tant que témoins dans nos propres communautés locales.
Paul désirait que ces Églises deviennent les témoins solides et actifs de Jésus-Christ au sein de leurs propres communautés. Il voulait qu’ils portent du fruit, sous-entendu, que leur manière de vivre devait rendre l’Évangile attrayant aux yeux des gens.
Notez premièrement le lien qui existe entre le témoignage que ces chrétiens rendaient à la communauté et leur façon de vivre au sein de leur famille et de leur Église. Paul termine souvent les différentes sections de ce «texte de la famille» en soulignant que leur façon de vivre avait un rapport étroit avec les progrès de l’Évangile et le témoignage qu’ils en rendaient. «Ainsi la Parole de Dieu ne sera pas discréditée» (Tite 2.5).
 « … afin que même nos adversaires soient couverts de honte, ne trouvant aucun mal à dire de nous » (Tite 2.8).
 « Ainsi ils rendront attrayant l’enseignement de Dieu notre Sauveur » (Tite 2.10).
Deux évidences émergent de ce passage :
1. les croyants ont à vivre dans leur communauté comme s’ils y avaient une mission, celle d’être les témoins vivants et efficaces de l’Évangile ;
2. ils ont à vivre dans leur famille et dans leur Église selon le plan que le Christ a voulu pour son Église, c’est-à-dire en rendant la parole de Dieu crédible aux yeux des gens qui les entourent.
Le second aspect essentiel de leur témoignage communautaire consistait à mener une vie faite de bonnes œuvres. Ce thème réapparaît plusieurs fois dans le passage. On constate au chapitre 2, verset 14, que leur zèle pour les bonnes œuvres était au cœur même de leur identité comme peuple de Dieu.

L’idée qui est poursuivie : À la base du témoignage vivant et efficace se trouvent les Églises qui vivent de manière à rendre attrayant l’Évangile de Jésus-Christ, tant au niveau communautaire que familial. Ainsi, nous devons vivre notre vie de manière qu’elle abonde en bonnes œuvres, au sein de notre communauté et même dans notre travail. C’est à cette condition seulement que notre témoignage pour l’Évangile aura de la crédibilité.

Mais si vous parcourez les épîtres du point de vue de l’évangélisation, vous aurez tôt fait de découvrir qu’il ne suffit pas de simples paroles pour qu’une communauté soit établie. En fait, la communication verbale de l’Évangile doit être accompagnée d’un mode de vie conforme aux valeurs chrétiennes, tant au niveau du comportement de l’individu que de la collectivité.
Ce style de vie chrétien devrait transparaître à tous les niveaux de l’existence, que ce soit dans le contexte du travail, des activités sociales, de la vie familiale, de l’Église, et de la vie en général. Le contexte du travail. Le contexte social. Le contexte de l’Église.

En quoi notre qualité de vie communautaire – organisée selon le plan que Dieu a voulu pour la famille – est-elle indispensable pour nous permettre d’atteindre nos villes et nos cités avec l’Évangile ?

VOLET 1 : Prendre part à la mission sur toute la terre – livret 3 itea série 1

Actes 13.1-14.28
Luc explique ce qui l’a poussé à écrire ce récit historique en deux volumes dans Luc 1.1-4. Il écrivait à Théophile pour l’instruire correctement dans la foi. Le mot instruire dans Luc 1.4 correspond au mot grec katecheo, duquel découle le mot catéchisme. Le but de Luc en écrivant ces deux récits historiques, n’était pas simplement de nous donner quelques aperçus de ce qui s’était passé au sein de l’Église primitive; il voulait plutôt nous instruire dans la foi qui avait été annoncée par les apôtres de Jésus-Christ.
Cela nous instruit, ou si l’on veut, nous « catéchise », en nous aidant à comprendre comment nous pouvons accomplir la Mission universelle dans toutes les générations.

Le livre des Actes a été conçu de telle sorte à raconter le déploiement puissant du plan de Dieu, qui a enclenché une proclamation de l’Évangile par toute la terre à travers la multiplication des Églises locales.

Actes 13.1-14.28 nous raconte le premier voyage missionnaire de Paul. L’observation attentive des détails du récit du premier voyage missionnaire de Paul nous permet de découvrir au moins trois éléments principaux à la base de sa stratégie.
• Premièrement, où qu’il aille, Paul annonçait l’Évangile. Au cours de son périple, il s’arrêta dans des villes qu’il considérait comme des points stratégiques, allant d’abord vers les Juifs, puis vers les gentils.
• Deuxièmement, il rassemblait ceux qui croyaient et les instruisait sans tarder dans les principes fondamentaux de la foi, établissant ainsi de nouvelles Églises.
• Troisièmement, il nommait des anciens dans chaque Église. Le texte d’Actes 14.21-23 résume clairement ces étapes. Cette manière de procéder – évangéliser les villes importantes, établir de nouvelles Églises, nommer des anciens pour veiller sur ces nouvelles Églises – est constante à travers tout le ministère de Paul. Plusieurs nomment cette façon de faire le « cycle paulinien ».

Prêcher l’Évangile pour ensuite établir des Églises était ce que le Christ avait en vue pour édifier son Église. La Mission universelle consiste essentiellement en la multiplication d’Églises sur toute la terre. Annoncer l’Évangile là où il n’est pas connu, établir des Églises pour encadrer les nouveaux croyants, puis confier ces Églises à des responsables que l’on a choisis et instruits, voilà les éléments de base de la mission de toutes les Églises, dans toutes les cultures et pour toutes les générations !

Prendre part à la Mission de l’Eglise : Livret 3 – ITEA série 1 : Base de la foi

INTRODUCTION 

Je vous avais exhorté sur le fait que Jésus-Christ à dit « Est-ce quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il  la foi sur terre ? »
Devant cette interrogation Dieu n’est pas défaitiste ! Au contraire, il est en mission pour que justement il ait la foi dans le cœur des hommes. Et pour se faire , il œuvre avec nous par e Christ et le Saint Esprit.
C’est pour cela que nous constatons avec la Bible trois réalités spirituelles et humaines :
• Premièrement, Jésus-Christ avait une mission : faire de toutes les nations des disciples.
• Deuxièmement, le Christ a un plan global pour mener à bien sa mission : faire de ses disciples des communautés de croyants, c’est-à-dire des Églises locales. Les Églises locales constituent l’essentiel du plan de Christ.
• Troisièmement, Jésus à des stratégies pour faire de toutes les nations ses disciples et nous avons un rôle à jouer pour y participer pleinement

C’est donc cette stratégie de Christ que nous méditerons, à savoir les cinq leçons de notre livret que nous avons étudions depuis le début de l’année Prendre part à la Mission de l’Eglise, à savoir :
1. Comment sommes-nous impliqués (Prendre part à) dans la mission Sur toute la terre
2. Comment vivre (Prendre part à) la mission Chez soi
3. Comment Mettre à profit les occasions favorables
4. Comment Défendre sa foi
5. Quand le foyer devient un centre pour la mission

VOLET 6 : Remodeler notre vie

Bien que nous ayons tiré profit des exercices des cinq premiers volets, accueillir ces vérités dans notre vie comme un tout exige un effort supplémentaire.

Si nous comprenons mal ce que veut dire croître dans la foi, notre vie tout entière peut être orientée sur une mauvaise voie. Nous courrons le risque de développer des habitudes d’étude basées sur l’expérience et tout simplement individualistes. Notre foi risque de ne pas être pleinement intégrée à notre mode de vie : nous n’accorderons alors à l’Église qu’un intérêt secondaire en ne faisant rien de plus qu’assister au culte le dimanche ou remplir une tâche quelconque à tour de rôle dans notre assemblée locale. Notre famille ne saisira pas la valeur de la foi. Et notre vie professionnelle risque d’être vécue en parallèle avec notre foi.

1 :  Le Christ qui habite en notre cœur Éphésiens 3.14-21

2 :  Cultiver de saines habitudes dans sa vie personnelle Colossiens 3.1-17

3 : Cultiver de saines habitudes dans son foyer Ephésiens 6. 1-4

4  :Cultiver les saines habitudes dans la famille de l’Eglise Hébreux 10. 23-25

5 : Cultiver de saines habitudes dans le travail 1 Thessaloniciens 4.9-12

Avez-vous des décisions à prendre ? Par exemple, suite à cette étude, devriez-vous changer certaines des habitudes qui dirigeaient votre vie jusqu’ici ?

Considérées dans leur totalité, elles peuvent devenir une puissante force qui génère un changement important – un changement qui vise à remodeler notre vie.

Engager son cœur – Engager sa pensée – Engager sa vie :

  • Qu’est-il arrivé dans votre vie après avoir parcouru chacun de ces 5 volets ?
  • Quelles convictions nouvelles avez-vous développées ?
  • Quelles transformations Dieu a-t-il opérées dans votre vie ?
  • Y a-t-il des points que vous auriez aimé développer davantage ?
  • Qu’est-ce qui vous a le plus interpellé ?
  • Quelles convictions en avez-vous tiré ?
  • Qu’est-ce qui vous a le plus réjoui ?
  • En quoi votre vision de la vie a-t-elle été transformée ?

Nous devrions demander à Dieu d’opérer une transformation durable dans notre cœur qui engendrera le désir de croître vers la maturité.

VOLET 5 : Cultiver de saines habitudes dans le travail

En tant que disciples du Christ, les chrétiens ont tendance à séparer leur vie du monde qui les entoure, surtout dans le domaine de la vie professionnelle. Pour comprendre le concept biblique sur le travail, cette  expression devrait mieux être adapter et stimulante « l’œuvre d’une vie » pour nous aider à éviter dès le départ cet écueil. Il devrait permettre de comprendre un concept biblique très stimulant.

Le sens de l’expression « l’œuvre d’une vie » est beaucoup plus vaste que l’idée d’un travail pour lequel on reçoit un salaire. L’idée du travail rémunéré est bien sûr présente. Mais ce concept englobe aussi notre travail au sein de notre famille, à la maison, le travail non rémunéré, le travail que nous faisons au service des autres, le travail pour la famille qu’est l’Église locale, et le travail qui est particulièrement relié à nos talents naturels ainsi qu’à notre appel

Paul s’adressant aux chrétiens Thessaloniciens semble dire :  » Que leur vie devait se démarquer par un travail fructueux et responsable. Celui-ci engendrerait un ministère efficace, contrairement à un mode de vie activiste, où l’on tente de produire un impact en poursuivant des causes politiques. L’expression « travailler de ses propres mains » veut simplement dire qu’ils devaient tous travailler et pourvoir à leurs propres besoins. Ils ne devaient pas être paresseux et s’attendre à ce que les autres pourvoient pour eux. Leur vie à tous devait être caractérisée par la discipline dans le domaine du travail. Il s’agit ici d’une des toutes premières disciplines (et un principe élémentaire en soi). Elle souligne la manière dont les chrétiens doivent se comporter et travailler dans le monde. « Se conduire » en 4.12, veut littéralement dire « marcher ». C’est le même mot que celui utilisé en Éphésiens 4.1. Cette manière de vivre devrait caractériser tout chrétien ».

Cette directive à l’égard de l’éthique du travail constitue aussi une habitude du cœur. En effet, elle requiert un travail quotidien et discipliné, caractérisé par une attitude appropriée. Il est évident que cette approche disciplinée concerne également quiconque se prépare à intégrer le marché du travail afin de pourvoir à ses besoins, qu’il soit en formation ou aux études.

Nous ne pouvons saisir la portée de notre vie de travail, et encore moins présenter un témoignage crédible dans le monde, à moins de développer une bonne éthique de travail. Si nous n’avons pas acquis une certaine discipline dans nos habitudes de travail, il nous sera probablement difficile de pourvoir convenablement aux besoins de notre famille et nous nous retrouverons peut-être dans une situation de besoin. Par conséquent, il est difficile de s’attendre à ce que les gens qui nous regardent vivre en tant que disciples du Christ prêtent l’oreille quand nous parlons de notre Seigneur. Lui-même a travaillé comme charpentier.