« Pas de ce monde » Vs « Dieu a tant Aimé le monde » 3 : Le monde a dans la Bible des sens variés

2. La tendance à être séduit par l’apparence extérieure des choses, sans s’informer de leur valeur réelle : exemple L’intolérance de la tolérance (D.A. Carson)

 Les tentations qui nous assaillent non de l’intérieur, mais de l’extérieur. C’est « la tendance à être séduit par l’apparence extérieure des choses, sans s’informer de leur valeur réelle ». La j’introduis la notion de la tolérance sur ce que le monde nous propose.

2.1       la tolérance sur ce que le monde nous propose

L’intolérance de la tolérance (D.A. Carson)[1]

« Tolérance :La nouvelle tolérance suggère qu’accepter la position d’autrui signifie croire que cette position est vraie, ou au moins, aussi vraie que la vôtre. Nous passons de la permission d’une libre expression des opinions contraires à l’acceptation de toute opinion…

La nouvelle tolérance tend à éviter l’engagement sérieux sur les questions morales difficiles, analysant presque toutes les questions sur le seul axe tolérant/intolérant…

Il arrive souvent que la nouvelle tolérance met en opposition l’amour et la vérité dans un jeu où aucun ne gagne. L’un ou l’autre sera amoindri…

L’apôtre Jean n’avait aucun problème pour appuyer à la foi l’amour et la vérité !

La vérité et l’évangélisation : si, la foi chrétienne insiste qu’en son cœur se trouve le message de la bonne nouvelle de ce que Dieu a fait en Jésus-Christ, une information au sujet de Dieu qui est véridique, une nouvelle qui, elle seule, peut sauver les gens de la colère à venir, alors, les chrétiens doivent parler de cela, et chercher à gagner l’adhésion des autres à une telle vérité. Ne pas le faire serait criminel, non seulement parce que c’est la vérité, mais parce que c’est une vérité d’une importance inimaginable

L’orgueil de la vie : placer notre confiance en nous-mêmes au lieu de la placer en Dieu

L’orgueil de la vie : C’est tirer gloire de ce que nous avons accompli, rechercher la célébrité ou une position sociale en vue, placer notre confiance en nous-mêmes au lieu de la placer en Dieu.

« Par l’intelligence que Dieu leur a donnée, les hommes pensent devenir égaux à lui. L’attrait de la recherche scientifique, technologique, psychologique ou sociologique ne constitue-t-il pas un piège pour le jeune croyant comme pour de plus âgés. »[2]

Notre identité n’est pas dans ce que l’on possède, ou dans ce que l’on n’est devenu socialement, professionnellement, mais dans ce que l’on est fondamentalement par rapport à Dieu, créé en l’image de Dieu, enfant de Dieu, amis et disciple de Christ, frère du Seigneur Jésus-Christ

Le commandement est formel. Le chrétien doit aimer Dieu et son frère, mais il n’a pas à aimer le monde. Le Malin, par l’esprit de l’antichrist, tient le monde dans l’incrédulité ; c’est par la foi en Jésus, le Fils de Dieu, que nous échappons au Malin et ainsi vainquons le monde.

Serge Oulaï pasteur

[1] Henry Oppewall, « Le chrétien dans l’espace public – l’expression de notre foi dans la cité », Pastorale nationale du 22 septembre 2012 à l’Église de Vigneux sur Seine

[2] Bible online, commentaire

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