Créé pour des œuvres bonnes Ephésiens 2. 8-10 volet 1 livret 3 Travailler à une vie fructueuse PF 2 ITEA

Pour comprendre la vision chrétienne du travail, Ephésiens 2.8-10 nous enseigne plusieurs choses fondamentales . (fin)

Il est clair que tous ont été « appelés » par Dieu, et pas seulement les pasteurs ou les missionnaires. Et cet appel englobe donc toute œuvre,
de celle de faire de bonnes prédications jusqu’à celle d’effectuer les tâches les plus complexes et de durs labeurs.
Notre profession et notre carrière rentreraient aussi dans la catégorie d’œuvres bonnes !  

Il nous faut examiner alors si cette position et cette carrière étaient de bonnes œuvres de par leur nature et leur motivation.

Il semble donc que Dieu ait donné à chacun d’entre nous d’accomplir une vocation, l’œuvre de sa vie. Elle est composée de :
l’entier de la somme de toutes les œuvres que Dieu a créées pour que nous les pratiquions jour après jour. Cela découle de la manière unique dont Dieu nous a faits
 Dans un sens, « cet appel » est aussi collectif puisque Paul s’adressait à l’Église d’Éphèse.
 Il est clair que l’œuvre de chaque croyant pris individuellement était profondément tissée dans l’œuvre collective de l’Église d’Éphèse. Elle l’est aussi dans l’œuvre entière de Christ, à savoir le déploiement de son plan et l’édification de Son Église.» 

CONCLUSION

« En nous intéressant au sujet de la vie de travail, nous devons commencer par élargir notre vision au-delà du travail rémunéré.
Les chrétiens tout en considérant le « travail à plein temps » des pasteurs et des missionnaires comme important, devraient concevoir, ce qu’ils appellent « travail séculier », tout autre travail exercé dans le monde comme ayant aussi autant d’importance dans le plan de Dieu et en lui attribuant bien plus de valeur dans la plan de Dieu. Même le travail bénévole qui profite à toute la communauté devrait aussi être valorisé à sa juste appréciation dans le plan de Dieu.
 Comment devons-nous considérer notre travail en tant que chrétiens ?
 Dieu s’intéresse aussi bien à la vie et au travail de ceux qui sont engagés dans « le service chrétien » qu’à toutes les œuvres bonnes que les croyants accomplissent.
 Comment devons-nous considérer notre travail, surtout lorsque celui-ci absorbe beaucoup de notre temps ?

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Créé pour des œuvres bonnes Ephésiens 2. 8-10 volet 1 livret 3 Travailler à une vie fructueuse PF 2 ITEA

Ces bonnes œuvres ou activités diverses ont été préparées d’avance pour nous, afin que nous les vivions jour après jour. (partie 3)

Par conséquent, à la fois les chrétiens et les Églises doivent être attentifs aux occasions pour toutes sortes d’œuvres que Dieu déploie devant eux.

« nous ne sommes pas sauvés « par » mais « pour » des œuvres. La foi sans les œuvres est morte.
 Nous sommes l’ouvrage de Dieu qui est venu habiter en nous afin de restaurer tout ce que le péché s’était attaché à ruiner.
Les bonnes œuvres font partie de son plan pour notre vie, car « Dieu a préparé d’avance… (ses bonnes œuvres)… afin que nous les pratiquions ». En d’autres termes, Dieu a préparé une voie pavée de bonnes œuvres pour les croyants, œuvres qu’il accomplira en eux et par eux lorsque ceux-ci marcheront par la foi
Les bonnes œuvres, fruits de son travail en nous, ne nous conduisent point à nous vanter, mais elles nous remplissent de joie et nous font prendre conscience de notre valeur.
 Nous qui étions morts dans nos péchés, nous avons été sauvés et changés en instruments de bénédictions.
En fait, nous ne sommes pas seulement des instruments, nous sommes l’Église de Christ. Il travaille en nous, non seulement en tant qu’individus, mais aussi en tant que membres de son Corps. »

« Ainsi donc, l’œuvre de Dieu ne peut se mériter par les bonnes œuvres, mais elle doit donner lieu à de bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, « Pour que nous les pratiquions » En d’autres termes, Dieu a préparé une voie pavée de bonnes œuvres pour les croyants, œuvres qu’il accomplira en eux et par eux lorsque ceux-ci marcheront par la foi ..

En conclusion … les croyants sont l’ouvrage de Dieu, et c’est en eux et par eux qu’il accomplit de bonnes œuvres. »

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Il modèle notre vie pour l’accomplissement d’œuvres spécifiques bonnes qu’il a préparées d’avance.  (partie 2)

Nous avons été créés pour des œuvres bonnes. D’après le texte original, ces œuvres bonnes, la signification du mot peut être très large jusqu’à inclure toutes sortes de bonnes actions et toutes sortes de travaux ou d’activités qui font le quotidien de l’homme. Nous n’avons aucune raison de limiter le sens de l’expression « œuvres bonnes » dans ce contexte.

D’une certaine manière, chacun de nous est une œuvre poétique accomplie. En d’autres termes, il semblerait que Dieu ait donné à chacun d’entre nous d’accomplir l’œuvre de toute une vie. Elle est la somme de toutes les actions que Dieu veut effectuer dans et par notre vie.

Le travail de notre vie est alors son poème accompli.

(suite)

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Créé pour des œuvres bonnes Ephésiens 2. 8-10 volet 1 livret 3 Travailler à une vie fructueuse PF 2 ITEA

Les croyants ont été créés (une œuvre que seul Dieu peut accomplir) en Jésus-Christ et le but c’est que les croyants pratiquent de bonnes œuvres. (partie 1)

Ephésiens 2. 10  « Ce que nous sommes, nous le devons à Dieu ;  car par notre union avec le Christ, Jésus, Dieu nous a créés pour une vie riche d’œuvres bonnes qu’il a préparées à l’avance afin que nous les accomplissions.
Car c’est lui qui nous a faits ; nous avons été créés en Jésus Christ pour les œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance afin que nous nous y engagions (pratiquions).

Paul explique notre appel en tant que chrétiens au cours des trois premiers chapitres d’Éphésiens. Chacun d’entre nous fait partie du plan de Dieu pour les siècles. Il nous a choisis et nous a donné de faire partie de sa famille. Nous sommes héritiers de toutes ses possessions. Dans la deuxième moitié de la lettre, il nous dit comment nous devons vivre en tant que chrétiens à la lumière de notre grand appel.  Éphésiens 4.1 constitue le verset pivot où il déclare précisément que nous devons « marcher d’une manière digne de notre appel » .

Puis nous découvrons dans le verset 10 une des affirmations les plus étonnantes que l’on puisse trouver dans les lettres du Nouveau Testament.

Chacun d’entre nous, pris individuellement, est le produit de l’« artisanat » de DieuChacun d’entre nous ressemble à un poème unique. L’intention de Dieu pour notre vie en tant que chrétiens est que nous soyons véritablement sa poésie.

 

(suite)

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L’hymne à l’Amour. L’amour est ce qui demeure, la réalité la plus solide

L’hymne à l’amour.  1 Corinthiens 13.4-7

Le but de l’apôtre n’est pas tant de chanter l’Amour que d’appeler les chrétiens à aimer.

1-3. L’amour est indispensable.

4-7. Ce qu’aimer veut dire.

  1. L’amour est éternel.

La Bible, dans ce passage, emploie presque uniquement des verbes d’action qui décrivent des comportements et non des sentiments. Ce qui intéresse, ce ne sont pas les sentiments que peuvent éprouver les gens, mais les comportements que Dieu attend d’eux. 

  1. v 4 : d’abord 2 caractéristiques positives de l’amour : la patience et la bonté.
  1. l’amour prend patience ou endure avec patience :
  • Si on travaille à la patience on donne des chances à son amour de grandir.
  • Il ne s’agit pas seulement de supporter les épreuves de la vie, mais de faire preuve de patience envers son prochain, en vers l’être aimé, de le supporter longtemps, malgré les raisons qu’on peut avoir de le laisser tomber ou de se venger de lui.
  1. celui qui aime agit avec bonté ou se met au service de l’autre.
  • la forme de bonté qui consiste à se mettre au service des autres. (Le 6.35 ; Rm 2.4 ; 1 P 2.3) (Ga 5.22 ; Ëp 4.32 ; Col 3.12). Patience et bonté réunie : Ce sont deux caractéristiques fondamentales de l’amou2 Co 6.6 ; Ga 5.22 ; Col 3.12.

 

 B. v 4-6 : Huit (8) façons d’agir qui sont en contradiction avec l’amour :

 Celui ou celle qui aime ne fait pas de mal au prochain, à l’être aimé. 

  1. Il n’est pas animé d’une passion jalouse à l’excès
  2. Il ne se soucie pas exclusivement de sa propre image, à se faire admirer. (Mt 6.3).
  3. Il ne reste pas bloqué sur les faiblesses et les fautes de l’autre comme pour lui permette d’affirmer sa supériorité (Lc 18.9).
  4. Agir sans s’inquiéter de savoir si l’autre ne risquent pas d’être blessé, montre le peu de cas que l’on fait de ses sentiments.
  5. Il ne recherche pas toujours que son propre intérêt en toute chose, et tant pis si c’est au détriment de l’autre. Aimer c’est se soucier de l’intérêt de l’autre aussi.
  6. Il ne réagit pas instantanément et de façon excessive a ce qui peut irriter.
  7. Il ne comptabilise pas le mal et n’entretient pas de rancune.
  8. Il ne se réjouit pas des souffrances et injustices que subit l’autre. Cela semble aller de soi. Pourtant, il arrive que les fautes et les souffrances des autres suscitent en nous une joie mauvaise : leurs fautes nous donnent un sentiment de supériorité ou la satisfaction de les avoir bien jugés.

Mais il se réjouit de la vérité.

  • la vérité n’est pas seulement affaire de paroles, mais de comportement. faire ou pratiquer la vérité (1 Jn 1.16) ou de marcher dans la vérité (2 Jn 4 ; 3 Jn 3-4).
  • la vérité suscite une forte joie chez ceux qui aiment.
  • L’amour de la vérité et la joie qu’elle donne contribuent à unir ceux qui aiment1.

 

C. v 7 : Comment l’amour s’exprime dans toutes les situations ?

  1. celui ou celle qui aime est prêt à Pardonner en toute occasion (BS), en toute circonstance :

 l’idée n’est pas tant que l’amour doit tout pardonner sans condition, quelle que soit la faute et la disposition du coupable, mais plutôt qu’il n’y a pas de faute trop grave pour qu’elle puisse être pardonnée.

Ce n’est pas « garder le silence sur les fautes de l’autre », mais qu’on veille à ne pas enfermer l’autre dans un jugement sans espoir.

  1. Celui ou celle qui aime fait confiance en toute circonstance (jusqu’ ‘au bout).

 Celui qui aime n’est pas méfiant, soupçonneux, toujours prêt à s’attendre au pire ! non !

Lorsque la confiance est absente, on pense avant tout à se défendre de l’autre et cela ne laisse que peu de place à l’amour. 

  1. Celui ou celle qui aime espère en toute circonstance.

Ce n’est pas un encouragement à espérer n’importe quoi, à rêver pour fuir la réalité difficile, mais à ne jamais perdre l’espoir que Dieu agira. Et permettre aux croyants de ne pas non plus désespérer de l’autre. Quoi qu’il arrive, Dieu donne aux siens un avenir fait d’espérance Jérémie 29.11 : «  Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. »

  1. Enfin, celui ou celle qui aime est capable de tenir bon en toute circonstance.

l’amour fait preuve d’endurance en toute circonstance. la persévérance, la fermeté

Il ne désigne pas la patience résignée, qui subit passivement, mais implique une résistance active aux situations de la vie relationnelle

Conclusion de 1 Corinthiens 13 : L’amour est éternel.  

  • L’amour demeurera éternellement et gardera toujours la place centrale au sein de la création de Dieu.
  • L’amour ne tombe jamais.
  • L’amour est ce qui demeure, la réalité la plus solide.

Serge Oulaî pasteur

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